Devenir docteur en chiropratique nécessite deux années collégiales (CÉGEP) ainsi que 5 années universitaires pour l’obtention d’un doctorat de premier cycle. Et, bien que les cours soient semblables à ceux de la médecine, là où cela diffère c’est au niveau de la façon de soigner. L’un utilise la médication, les injections et la chirurgie tandis que l’autre, des ajustements vertébraux spécifiques permettant de normaliser la circulation nerveuse déficiente.
Pour le chiropraticien l’utilisation des radiographies lui permet d’évaluer l’état général de la colonne vertébrale, la présence d’anomalies, de pathologies, d’arthrose et d’ostéoporose. Il portera une attention particulière de chaque vertèbre. Si elle est alignée ou déplacée, si elle écrase le nerf à la sortie du trou de conjugaison. Si le bassin est en rotation et au niveau. Si la courbe cervicale et lombaire en position latérale est hypothéquée par des déplacements antérieurs ou postérieurs.
On comprend pourquoi le chiropraticien peut tirer plus de conclusions sur l’état de santé de son patient avec tous les tests que comporte son examen complet et des résultats recueillis par l’étude radiologique. Plusieurs patients s’étonnent d’apprendre qu’il puisse leur dire qu’ils ont eu un accident d’automobile suite à cette étude et même pouvoir leur mentionner approximativement depuis quand cet accident a eu lieu par les résultats recueillis.
L’approche chiropratique en est une de recherche, de questionnement afin d’établir un ou des liens avec des accidents, chutes, mauvaises habitudes de vie, de stress qui nuisent au bon fonctionnement du système nerveux par des désordres neuro-musculo-squelettiques (subluxations).
Vous êtes pris en charge par le même professionnel tout au long de votre visite. C’est lui qui vous pose les questions, vous examine, vous prend les radiographies et les étudient avec les résultats des tests effectués sur vous. Enfin, c’est aussi lui qui vous donne le rapport de ce qu’il a trouvé, les causes et les moyens nécessaires pour retrouver votre santé. Et cela, d’une façon naturelle. Il est clair que si rien ne coïncident à la relation structure-fonction, le patient sera dirigé vers un autre professionnel de la santé.
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